Coton à tricoter : quelle qualité choisir ?

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Aimer1

Fil d’été par excellence, le coton à tricoter est très apprécié pour les vêtements, comme les tee-shirts, tops, débardeurs, les tricots ajourés, et certains accessoires. Ses propriétés physiques et chimiques originales en font l’une des fibres végétales la plus utilisée dans la mode.

Qu’est-ce que le coton à tricoter ?

Le coton est une fibre naturelle végétale, à l’aspect duveteux, qui recouvre les graines du cotonnier. Cette protection filamenteuse est essentiellement composée de cellulose. Les fibres longues et soyeuses présentent une teinte plus ou moins blanche selon la maturité des graines.
Le coton est cultivé dans les régions chaudes et humides du globe. La Chine est le premier producteur, viennent ensuite l’Inde et les États-Unis. Après la récolte qui s’étale sur plusieurs mois, les fibres sont débarrassées de leurs débris végétaux, triées selon les différentes qualités, puis comprimées dans des balles pour être expédiées vers les filatures.

Les fibres protégeant la fleur de coton forment de longs filaments soyeux

Coton bio : comment le reconnaître ?

La culture du coton nécessite beaucoup d’eau. Dans les pays où la pluviométrie est insuffisante, les terres sont irriguées par l’eau des rivières, entrainant l’assèchement des sols. La quasi-disparition de la mer d’Aral, située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, est le résultat de telle pratique.
Autre conséquence de la culture intensive du coton : l’utilisation massive de produits auxiliaires, comme les engrais, pesticides et herbicides, entraine des problèmes graves de santé publique. Introduit en 1994, le coton transgénique résistant aux insectes ravageurs est considéré comme une solution pour limiter l’usage des pesticides. Toutefois, les cultivateurs doivent faire face à une sévère dégradation de la qualité des fibres produites (notamment leur longueur).
Depuis les années 1980, de nouvelles formes de culture plus respectueuses de l’environnement sont apparues. Elles restent toutefois encore marginales. Ces productions donnent lieu à plusieurs appellations : coton bio, coton écologique ou coton organique (cotton organic en anglais). Le coton issu du commerce équitable est apparu dans les années 2000. Il est sensé préserver la rémunération des producteurs. Il existe également des programmes combinant le développement durable (culture bio) et le commerce équitable.
Il faut toutefois distinguer les différentes étapes de fabrication d’un vêtement ou d’un coton à tricoter. Si la matière première est bio (coton organique dont la culture est respectueuse de l’environnement), les étapes de filature et de teinture ne le sont pas toujours.
La norme GOTS introduite en 2006, garantit la qualité biologique du coton à tricoter tout au long de la chaîne de production. Par exemple, le coton à tricoter Calliope est certifié GOTS. Cette certification garantit à l’acheteur que tout le processus de production jusqu’au transport répond aux exigences de cette norme, qui porte sur les aspects environnementaux mais également humains.

Ce fil coton bio est mercerisé, ce qui lui confère un bel aspect soyeux.

Quelles sont les différentes qualités de coton ?

Il existe 4 espèces de coton qui se distinguent par la longueur de leur fibre. La première (Gossypium hirsutum), originaire du Mexique, assure 90% de la production mondiale. Une autre espèce (Gossypium barbadense) originaire des Caraïbes possède les fibres les plus fines et les plus longues, mais ne représente que 5% de la production mondiale. Cette espèce, après croisement, a donné le coton égyptien moderne, cultivé en Egypte, mais également en Amérique du Sud et du Nord, avec des variétés renommées, comme le coton Pima. Les deux dernières espèces sont exploitées localement.
Depuis les années 1990, le coton produit est issu de cotonniers génétiquement modifiés. Aujourd’hui, c’est plus de la moitié de la production mondiale qui est produite par ces OGM.
Les fibres de coton subissent différentes opérations avant d’être transformées en fil à tricoter : elles sont d’abord sélectionnées en fonction de la longueur et de la grosseur des fibres, cardées ou peignées, puis filées.
Le coton mercerisé reçoit un apprêt qui lui apporte de la brillance. Ce traitement consiste à plonger la fibre dans un bain fortement alcalin. Le coton mercerisé est également appelé « fil d’Ecosse ».

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